Histoire de Napoléon et de la grande-armée pendant l'année 1812, Τόμος 2

Εξώφυλλο
Baudouin frères, 1825 - 442 σελίδες

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Σελίδα 47 - Troubetskoï, et l'avait consumé ; c'était un signal. Aussitôt le feu avait été mis à la Bourse ; on avait aperçu des soldats de police russes l'attiser avec des lances goudronnées. Ici, des obus perfidement placés venaient d'éclater dans les poêles de plusieurs maisons; ils avaient blessé les militaires qui se pressaient autour. Alors, se retirant dans des quartiers encore debout, ils étaient allés se choisir d'autres asiles ; mais, près d'entrer dans ces maisons toutes closes et...
Σελίδα 44 - C'est à faire aux autres, cela ne nous regarde plus ! " Car telle était l'insouciance qui résultait de cette multiplicité d'événements et de malheurs sur lesquels on était comme blasé, et tel l'égoïsme produit par l'excès de fatigue et de souffrance qu'ils ne laissaient à chacun que la mesure de force et de sentiment indispensable pour son service et pour sa conservation personnelle.
Σελίδα 46 - L'élite de l'armée et l'empereur étaient perdus, si une seule des flammèches qui volaient sur nos têtes s'était posée sur un seul caisson. C'est ainsi que, pendant plusieurs heures , de chacune des étincelles qui traversaient les airs, dépendit le sort de l'armée entière.
Σελίδα 44 - On doutait de leur existence. Enfin, des ordres sévères étant donnés, l'ordre rétabli, l'inquiétude suspendue, chacun alla s'emparer d'une maison commode ou d'un palais somptueux, pensant y trouver un bien-être acheté par de si longues et de si excessives privations. Deux officiers s'étaient établis dans un des bâtiments du Kremlin. De là, leur vue pouvait embrasser le nord et l'ouest de la ville. Vers minuit, une clarté extraordinaire les réveille. Ils regardent, et voient des flammes...
Σελίδα 47 - ... nouvelles, qui toutes commençaient à accuser les Russes seuls de ce désastre. En effet, des officiers arrivaient de toutes parts, tous s'accordaient. Dès la première nuit, celle du 14 au 15, un globe enflammé s'était abaissé sur le palais du prince Troubetskoï, et l'avait consumé: c'était un signal.
Σελίδα 362 - Beaucoup de ceux qui s'étaient lancés les premiers de cette foule de désespérés, ayant manqué le pont, voulurent l'escalader par ses côtés ; mais la plupart furent repoussés dans le fleuve. Ce fut là qu'on aperçut des femmes au milieu des glaçons, avec leurs enfants dans leurs bras, les élevant à mesure qu'elles s'enfonçaient; déjà submergées, leurs bras roidis les tenaient encore au-dessus d'elles.
Σελίδα 364 - ... l'étroit défilé, ils se crurent sauvés ; mais à chaque moment, un cheval abattu, une planche brisée ou déplacée arrêtait tout. Il y avait aussi, à l'issue du pont, sur l'autre rive, un marais où beaucoup de chevaux et de voitures s'étaient enfoncés, ce qui embarrassait encore et retardait l'écoulement. Alors dans cette colonne de désespérés, qui s'entassaient sur cette unique planche de salut, il s'élevait une lutte infernale où les plus faibles et les plus mal placés furent...
Σελίδα 33 - Il s'arréta transporté : une exclamation de bonheur lui échappa ! Depuis la grande bataille, les Maréchaux, mécontents, s'étaient éloignés de lui; mais à la vue de Moscou prisonnière, à la nouvelle de l'arrivée d'un parlementaire...
Σελίδα 46 - Enfin le jour, un jour sombre, parut; il vint s'ajouter à cette grande horreur, la pâlir, lui ôter son éclat. Beaucoup d'officiers se réfugièrent dans les salles du palais. Les chefs, et Mortier lui-même, vaincus par l'incendie, qu'ils combattaient depuis trente-six heures, y vinrent tomber d'épuisement et de désespoir ! Ils se taisaient, et nous nous accusions. Il semblait à la plupart que l'indiscipline et l'ivresse de nos soldats avaient commencé ce désastre, et que la tempête l'achevait....
Σελίδα 44 - ... bâtiments du Kremlin. De là leur vue pouvait embrasser le nord et l'ouest de la ville. Vers minuit une clarté extraordinaire les réveille. Ils regardent et voient des flammes remplir des palais, dont elles illuminent d'abord et font bientôt écrouler l'élégante et noble architecture. Ils remarquent que le vent du nord chasse directement ces flammes sur le Kremlin et s'inquiètent pour cette enceinte, où reposaient l'élite de l'armée et son chef. Ils craignent aussi pour toutes les maisons...

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