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trant nécessairement beaucoup de difficultés avec les Turcs et les Anglais, cesserait d'être aussi menaçante pour le nord. La Prusse a une position donnée; elle est ce qu'elle doit être.

Il n'en est pas ainsi de la France. Pour elle il y a bien aussi une position donnée, mais son ministère est-il capable de la prendre? N'est-il pas vraisemblable, qu'incertain dans sa marche, il va tâtonnant sans savoir où mettre le pied, toujours prêt à le retirer en arrière au moindre mouvement du terrain? D'ailleurs, est-il en son pouvoir d'empêcher que les intérêts de la France ne soient combattus par ceux de l'aristocratie auxquels il obéit par penchant ou par

nécessité ?

L'intérêt de la France commande le respect pour l'indépendance des Etats, et par conséquent se refuse à toute intervention armée dans les affaires d'Espagne. L'intérêt de l'aristocratie tend à renverser en Espagne le régime constitutionnel. Faute de pouvoir l'anéantir à force ouverte, on veut du moins le miner par la guerre civile, en fournissant à cette guerre meurtrière de funestes aliments. L'intérêt de la France réclame la prompte évacuation des Etats d'Italie occupés par les troupes autrichiennes. L'esprit de l'aristocratie veut le maintien d'une occupation dont la durée détruise tous les germes de constitutionalité et raffermisse solidement le pouvoir absolu.

L'intérêt de la France veut l'affranchissement des Grecs, en désirant toutefois que cette révolution ne tourne ni au profit de la Russie ni au profit de l'Angleterre. L'intérêt de l'aristocratie craint dans la Grèce même le triomphe de la liberté.

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Quand nous jouirions encore à Constantinople de tous les privilèges dont l'ignorance ou l'impéritie ont, il y a quelques années, fait un lâche abandon, la politique de la France devrait être assez généreuse pour immoler la jouissance passagère de quelques avantages commerciaux à la sainte cause de l'humanité. Même, dans ce cas, la politique conseillerait de seconder, dans leur retour à la civilisation, le Péloponnèse et les îles de l'Archipel, bien sure de trouver plus tard d'amples compensations dans un commerce plus étendu avec ces mêmes contrées devenues libres. Aucune puissance n'est dans une situation aussi belle que la nation française. Si le ministère était le véritable organe de la nation, il se prononcerait hautement et avec le juste orgueil d'une politique humaine autant que désintéressée,

Pour la prompte évacuation des Etats d Italie;

Pour le respect de l'indépendance de la nation Espagnole et de son gouvernement;

Pour la libération des Grecs et leur rétablissement dans la loi des nations, lequel ne peut s'opérer que par leur séparation de l'Empire Ottoman.

Tous les cabinets agissent-ils à Vérone d'après l'impulsion des intérêts que nous avons indiqués? Tout nous autorise à pencher pour l'affirmative, en exceptant seulement la France, dont la marche ne peut être surement appréciée, parce que son ministère, même en voulant obéir aux intérêts d'état, a pu être forcé d'obéir à des passions de parti.

On a dû remarquer que les dispositions apportées au congrès par les principales puissances ne sont pas mûres pour de grandes explosions. Aussi, les esprits qui attendaient de cette réunion des résultats graves et décisifs pourront bien être trompés.

On sait à-peu-près quelles sont les déterminations prises relativement à l'Espagne.

Il n'a point été fait mention du Portugal.

Tout le monde juge d'avance, avec une sorte de certitude, quel sera le parti adopté à l'égard de l'Italie.

Il y a peu d'apparence que la politique des cabinets s'accorde pour un effort généreux en faveur de la Grèce.

On ne peut pas admettre comme probable que le cabinet de Pétersbourg entende se laisser lier les mains en ce qui concerne ses différends avec la Porte Ottomane.

Voilà où en sont les choses.

Deux routes sont ouvertes devant le congrès. L'option est libre. Il dépend de lui de faire sa propre destinée, de consacrer le nom et le rang qu'il doit avoir dans la postérité. Il faut qu'il soit terrible ou généreux, magnanime ou impitoyable. Ce qu'il y aurait de moins historique, ce serait la nullité. Ou bien il suivra la trace des congrès précédents, ou bien il développera un caractère qui lui soit propre. Dans le premier cas, il doit prendre une marche décidée et franche. Il faut qu'il applique sans restriction, à l'Espagne, toutes les mesures qu'il a fait peser sur le Piémont et le royaume de Naples: il faut, comme à l'Espagne, les appliquer aussi au Portugal. Par là il y aura conséquence dans le systême. Ce systême est bon ou mauvais, c'est ce que nous n'examinons pas ici. Du moins il y en aura eu un, et il aura été suivi avec fermeté et persévérance. Si l'on peut blâmer la nature des résolutions adoptées par les cabinets, on n'aura pas à leur reprocher d'avoir tergiversé dans l'exécution. Leur politique pourra être jugée rigoureuse: on ne l'accusera pas d'avoir été poltronne et versatile. Enfin, la Sainte-Alliance sera sur pied avec ses doctrines et tous leurs résultats.

Si, au contraire le congrès est jaloux de laisser des souvenirs plus doux et plus flatteurs, de belles occasions lui sont offertes. Respecter l'indépendance des peuples et des princes, rendre l'Italie à elle-même, laisser à chaque nation le soin de pourvoir à l'organisation de son

gouvernement domestique, il n'y a là rien de très-difficile: c'est rétablir ce qui n'eût pas dû être détruit; c'est ressusciter le véritable ordre social que l'on a bouleversé sous prétexte de le défendre. Un beau trait pourrait couronner l'œuvre, ce serait la combinaison amicale de moyens efficaces, pour assurer la libération de la Grèce, sans faire de cette entreprise un moyen d'agrandissement et de conquête.

Entre ces deux partis il n'y a point de milieu: tolérer l'occupation militaire de l'Italie, et cependant n'occuper ni le Portugal ni l'Espagne; éluder la difficulté en se remettant à la France du soin de la résoudre; s'en rapporter également à la Russie pour la décision de ses démêlés avec les Turcs, sans rien stipuler en faveur de la nation grecque, ce serait laisser toutes les affaires dans l'état où elles étaient avant la réunion de Vérone. Ce n'était pas la peine d'appeler sur cette ville les regards du monde, pour ne leur présenter qu'un spectacle si insignifiant et si mesquin. D'ailleurs, la Sainte-Alliance aura cessé d'exister dans cette seconde supposition comme dans la première. Seulement, dans la première, sa cessation ne serait que l'effet d'une volonté loyale et humaine. Les peuples attendent avec anxiété la détermination définitive des cabinets; ils ne désespèrent jamais du cœur des princes, rarement même de la raison des ministres; ils n'ont point de ressentiments sans terme, point de haines éternelles; tout est oublié quand on revient à eux de bonne foi. Le sentiment auquel leur âme est le plus ouverte est celui de la reconnaissance. Leur reconnaissance même ne suit pas seulement le bienfait; elle le provoque, elle va au-devant de lui comme ensuite on la voit lui survivre. Que les plénipotentiaires y songent: le congrès est encore maître de choisir ; il est en son pouvoir d'être l'effroi ou l'amour de l'humanité. Le terme moyen serait presque le ridicule. Les cabinets, nous aimons à nous en flatter, reculeront devant toute résolution dont puisse s'effrayer le genre humain. Si le congrès sort de l'alternative indiquée, on serait autorisé à croire que ce synode de la Sainte-Alliance pourrait bien en être le dernier. Du moins, une nouvelle réunion serait bien peu probable, et l'Autriche qu'on ne trouve guère en défaut, ne serait pas trop mal avisée de faire renvoyer au congrès prochain la solution de ce qui concerne l'Italie. Dans toutes les hypothèses, le congrès, maintenant assemblé, aura eu cependant un caractère particulier qui le distingue des précédents. Illusoire et peu significatif en apparence, il aura toujours produit un effet important par cela seul qu'il aura vu les cabinets réunis abdiquer, de fait, malgré les déclarations contraires, à l'égard de l'Espagne et du Portugal, le fameux droit interventionnel dont, sous le nom de Sainte-Alliance, ils s'étaient investis eux-mêmes, et dont ils ont fait un si funeste usage envers l'Italie. Vainement on dirait qu'il

n'y a pas abdication de ce droit, qu'au contraire on l'a reconnu, consacré par la délégation même qui en est faite au gouvernement français, pour l'appliquer, s'il le juge convenable. Est-ce le conserver entre les mains de la Sainte-Alliance, est-ce le maintenir dans toute sa force, tel qu'on l'a déployé à Troppau et à Laybach, que d'en laisser à un gouvernement particulier la libre disposition? Est-ce pour son développement hypothétique un appui bien redoutable qu'une promesse de secours plus hypothétique encore, mais qui, dans tous les cas, seraient plus à craindre pour le gouvernement français que les cortès et leur constitution? La conservation de ce prétendu droit n'est que nominale; l'abdication est réelle. Grace à ce désistement forcé ou volontaire, les peuples ne regarderont point le congrès actuel du même œil que ceux des dernières années. Bien différent des autres, s'il ne fait pas cesser le mal, il ne l'aggrave pas, ou il ne l'aggrave que par le fait seul de la prolongation de l'état existant. C'est un Congrès presque négatif. Il ne déclare point la guerre, il ne la fait pas, il ne l'impose pas. Ses actes se réduisent à des remontrances plus ou moins amicales, plus ou moins sévères. Ces remoutrances sont fondées ou injustes, opportunes ou intempestives, n'importe; il n'y a point là de violence, point d'hostilité. C'est presque un commencement de retour vers la pureté des principes du traité du 26 Septembre 1815 avant qu'il eut été dénaturé par de pernicieuses interprétations. Enfin pourvu que la quintuple Alliance n'éprouve point d'altération capable de troubler ni la paix continentale, ni la paix maritime entre les puissances qui la composent, il ne semble pas que le congrès de Vérone doive laisser aux peuples de trop pénibles souvenirs, s'il ne leur rappelle, comme résultat principal, que les obsèques de la Sainte-Alliance, non de celle que conçut à Paris l'âme religieuse des monarques et dont les peuples avaient attendu tant de bienfaits, mais de celle qu'ont fait prévaloir sous son nom les vues impopulaires des cabinets, et que les congrès de Troppau et de Laybach ont chargée du poids d'une si désastreuse célébrité.

A

LETTER

TO THE

MISTRESSES OF FAMILIES,

ON THE CRUELTY OF EMPLOYING CHILDREN IN THE ODIOUS, DANGEROUS, AND OFTEN FATAL TASK OF

Sweeping Chimnies;

AND ON THE FACILITY WITH WHICH THE PRACTICE MAY BE ALMOST WHOLLY ABOLISHED.

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On the Monday following he was forced to return to his occupation, and on that day it was attempted, but in vain, to force him up three more chimnies. Threats and entreaties having proved fruitless, he was at one place beaten by an elder boy with a piece of iron made use of as a poker, and a kind of bastinado was given to him by striking him with the same instrument on the soles of his feet. It is due to Joseph Haddock (his master) to say that he has the reputation of being a HUMANE and even INDULGENT master sweeper; but if such revolting scenes as these take place in the seasoning of climbing boys under GOOD MASTERS, what must be the situation of those who are in the hands of BAD ONES?

Case of THOMAS LEE, from the Leeds Mercury. See the Examiner, May 11, 1823.

LONDON:-1823.

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