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Du aber, großer Berg, nicht zu erreichen
Von Menschengroll und Menschenneid,

Trägst nicht an dir von grausem Frevel Zeichen,
Und fleckenlos Jahrhunderten

Zeigst du der Stirne Machtgebot

Wie in der ersten Jugend Morgenrot.

In deine eisigen Schrecken

Kommt nie ein Zephirflüsterhauch,

Mit Blumen und mit Gräsern sich zu necken;

Der wilde Sturm allein

Jagt über deiner Joche Höh'

Im unerschöpften Wirbel ew'gen Schnee.

Regaldi.

Salut, brillants sommets, champs de neige et de glace
Vous qui d'aucun mortel n'avez gardé la trace,
Vous que le regard même aborde avec effroi,
Et qui n'avez souffert que les aigles et moi!
Euvres du premier jour, augustes pyramides
Que Dieu même affermit sur vos bases solides,
Confins de l'univers, qui depuis ce grand jour
N'avez jamais changé de forme et de contour,
Le nuage en grondant parcourt en vain vos cimes,
Le fleuve en vain grossi sillonne vos abîmes,
La foudre frappe en vain votre front endurci:
Votre front solennel, un moment obscurci,

Sur nous, comme la nuit, versant son ombre obscure,
Et laissant pendre au loin sa noire chevelure,
Semble, toujours vainqueur du choc qui l'ébranla,
Au Dieu qui l'a fondé dire encore: Me voilà!"
Lamartine.

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Là, le gouffre tonnant où le glacier se verse,
Et qu'à travers la mort le pont du roc traverse;
Ici ces pics glacés qui ne fondent jamais,
L'entouraient à demi de leurs neigeux sommets,

Et plus bas, à l'endroit où son lit qui serpente
Semble au penchant des monts vouloir unir la pente
Le rocher tout à coup l'arrête et le retient,
Et d'un escarpement dans les airs le soutient;
Sur ses parois, polis par l'égout des ravines,
Nulle herbe, nulle fleur ne pend par les racines;
Et la voix des bergers, qu'on voit à peine en bas,
Se perd dans la distance et n'y parvient pas.
A l'abri de ces flots, de ces rocs, de ces neiges,
Ne craignant des mortels ni suprise, ni pièges,
Je trouve comme l'aigle, en mon aire élevé,
Tout ce que le désir d'un poëte eut rêvé.

Lamartine.

Montagne à la cime voilée,
Pourquoi vas-tu chercher si haut,
Au fond de la voûte étoilée
Des autans l'éternel assaut ?

Des sommets triste privilège!
Tu souffres les âpres climats,
Tu reçois la foudre et la neige,
Pendant que l'été germe en bas.

A tes pieds s'endort sous la feuille,
A l'ombre de tes vastes flancs

La vallée où le lac recueille
L'onde des glaciers ruisselants.

Tu t'enveloppes de mystère,
Tu te tiens dans un demi-jour,
Comme un appas nu de la terre
Que couvre ton jaloux amour.

Lamartine.

Avec leurs grands sommets, leurs glaces éternelles, Par un soleil d'été que les Alpes sont belles !

Tout dans leurs frais vallons sert à nous enchanter, La verdure, les eaux, les bois, les fleurs nouvelles. Heureux qui sur ces bords peut longtemps s'arrêter! Heureux qui les revoit, s'il a pu les quitter!

Alexandre Guiraud.

Wie der Hauch des leichten, flücht'gen,

Sanft vorüberziehenden Windes,

Der herabkommt von dem Felsen,
Träge und im Seufzerton,

Durch die nächtlich düstern Schatten,
Um sich endlich zu verlieren

In dem Thale dumpf und still.

Flüsse wohl sah ich in üppigen Fluren,
See'n, die an blühenden Hügeln geblaut,
Uralte Städte, ruhmreiche Burgen,
Die zu Italiens Ehre erbaut.

Monti.

Aber der heiligste, schönste Gedanke,
Den meines Lebens Wünsche genährt,
Ist das Gedenken des Thales der Heimat;
Ihm hat sich keusch meine Liebe bewährt.

Regaldi.

Oui, c'est bien le vallon! le vallon calme et sombre !

Ici l'été plus frais s'épanouit à l'ombre.

Ici durent longtemps les fleurs qui durent peu.

Ici l'âme contemple, écoute, adore, aspire,

Et prend pitié du monde étroit et fol empire

Où l'homme tous les jours fait moins de place à Dieu.

Victor Hugo.

Vallon! j'ai bien souvent laissé dans ta prairie
Comme une eau mourante, errer ma rêverie;
Je n'oublierai jamais ces fugitifs instants,
Ton souvenir sera dans mon âme attendrie
Comme un son triste et doux.

Victor Hugo.

Heureux qui peut au sein du vallon solitaire,
Naître, vivre et mourir dans le champ paternel!

Il ne connaît rien de la terre,

Et ne voit jamais que le ciel !

Victor Hugo.

O vallons paternels! doux champs! humble chaumière Au bord penchant des bois suspendue aux coteaux, Dont l'humble toit caché sous les touffes de lierre

Ressemble au nid sous les rameaux.

Voici l'étroit sentier de l'obscure vallée:

Lamartine.

Du flanc de ces coteaux pendent des bois épais, Qui, courbant sur mon front leur ombre entremêlée Me couvrent tout entier de silence et de paix.

Lamartine.

Ceinte de coteaux verts où le ciel bleu finit,
Loin du poudreux sillon des routes isolée,
Tout ombre et tout fraîcheur, la petite vallée
S'enfonce, hospitalière et molle comme un nid.
Léon Valade.

Au fond du bois, à gauche, il est une vallée
Longue, étroite; à l'entour, de peupliers voilée;
Loin des sentiers battus; à peine du chasseur
Connue et du berger; l'herbe en son épaisseur
N'agite sous vos pas couleuvre ni vipère;

A toute heure, au mois d'août, un zéphir y tempère,

A l'ombre des rameaux, les cuisantes chaleurs
Qui sèchent le gazon et font mourir les fleurs.

Mais vers le bas surtout, dans le creux, où la source
Se repose et sommeille un moment dans sa course,
Et par places scintille eu humides vitraux
Ou murmure invisible à travers les sureaux.
Que le vallon est frais!

Sainte-Beuve.

Biene.

Obgleich die Biene wie die Wespe sich mit dem Stachel wehrt und wie diese in die Wunde ein Gift fließen läßt, welches brennt und Schmerzen verursacht, so liebt der Mensch dennoch dieses Insekt, welches, von Blume zu Blume fliegend, den Nektar und Honig sammelt, um sie später in jene schönen weißen Waben zu verwandeln, die es in den Baumstämmen, in Felsen und selbst unter der Erde zu verbergen weiß.

Der Honig spielt schon in der Bibel und in den ersten und ältesten Büchern der Litteratur eine Rolle, und wir sind wohlwollend und nachsichtig mit dem geflügelten Insekt, das uns den Honig liefert. Deshalb verzeihen wir ihm gerne seinen giftigen Stachel, den es übrigens nur gegen den Angreifer zur Geltung bringt. Die Bienenzüchter, welche die Bienen mit Zartheit zu behandeln verstehen, lassen sich von ihnen die Hände und das Gesicht zerstechen, ohne Schaden zu nehmen.

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