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The radius of a circle of which the chord of any given arch shall contain just as many equal parts of the radius as the arch contains degrees, is easily calculated. The one I have chosen is that of a circle of which the chord of an arch of 25 degrees shall equal 25 parts. This radius is 57 very nearly. Now it will be found that of this circle the chord of any arch under 30 degrees will never vary more than part of a unit from the number of degrees in that arch.

Hence to lay down an angle of any given number of degrees and parts you have only to take, with a pair of compasses, from any line of equal parts, 574, and with this radius describing an arch, apply thereon, from the same line, the chord of the angles required, if not exceeding 30 degrees; (calling each part or equal division of the line a degree) and the two radii drawn from the center to the points of application on the arch, will contain the angle required. If the given angle exceeds 30 degrees, first apply the radius (which equals the chord of 60 degrees) and then taking from the line of equal parts the chord of the difference between 60 degrees and the given angle, apply it on the arch from 60 either forwards or backwards according as the given angle is greater or less than 60 degrees.

The measuring of an angle being only the reverse of the former will consist in describing an arch round the angular point as a center with a radius equal 57, and then applying the chord of this arch comprehended between the two lines including the angle, if not exceeding 30 degrees, to the same line of equal parts from which the radius was taken. But if the angle exceeds 30 degrees you must first apply the radius, and then measure the arch of excess or defect above or below 60 as above.

Though the above method of projecting and measuring angles will never be liable to an error of more than five or six minutes of a degree, which in practice may be safely neglected, yet even these small errors may, when thought necessary, be allowed for as follows

From 6 degrees to 217

From 28- -to 30

call the angle 5 minutes

more

less

than it measures and if this allowance be made the error will scarce ever exceed one minute.

The diagonal scale of 20 parts to an inch will be of a very convenient size for the above purpose-On this the half inch is divided into 100 equal parts, each of which will correspond to 6 minutes.

But this method of subdividing lines of equal parts, though no doubt susceptible of great accuracy, is yet attended with inconveniencies which it would be desirable to obviate-such lines occupy so much room on the scale, that but few of them can be inserted, and among such a multiplicity of crossing lines, the eye is liable to mistake one for another.

The following method which is only an application of the nonius division, is susceptible of even greater accuracy and minuteness than the diagonal method, and yet free from all its inconveniencies.-Let each of the larger divisions of the line be subdivided into 10 equal parts, as the line of inches on the common scale; then if you would farther subdivide these, say each into 10 equal parts, you must set off before the beginning of the line, a space equal to 11 of the smaller divisions, which divide into 10 equal parts, numbering them backwards 1, 2, 3, &c. and then each of these divisions on the nonius will exceed one of the smaller divisions on the scale just part of the latter.

T

The manner of using this nonius in laying down or measuring lines is sufficiently obvious-Thus if you would take off with a pair of compasses 27, you must extend from 6 on the nonius to 21 (27-6) on the scale, if you would take off 577 extend from 7 on the nonius to 50 on the scale &c. But a still more minute subdivision may be easily made by combining the nonius and diagonal methods together-thus if each of the lesser divisions, both on the scale and nonius were, by diagonals, subdivided into 10 equal parts, then each of the larger divisions would in fact be subdivided into 1000 equal parts, and yet none of the lines, even on the scale of 20 to an inch, would be less than of an inch assunder. Such a degree of minuteness can however seldom if ever be necessary, and therefore the use of the diagonal scale may be entirely dispensed with.

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In Plate III. Fig. 7. the nonius occupies a space equal to 13 of the smaller divisions on the scale, and is divided into 12.

equal parts; and therefore, if this line be used as a line of chords, the nonius will divide the degree into 12 parts or 5 minutes. Lam, with sincere respect,

ANDREW ELLICOTT Esq.

your obliged friend

R. PATTERSON.

No. VII.

Sur La Theorie des Vents. Par M. Dupont de Nemours.

Read July 17, 1801.

Le Vent a trois causes: la dilatation de l'air par la chaleur, qui le chasse de l'endroit où cette chaleur est éprouvée: la Condensation de l'air par le froid, qui le rappelle vers le lieu où le refroidissement se fait sentir; et la revulsion qui, lorsqu'un courant d'air s'est établi par une des deux causes précédentes, attire des parties environnantes une nouvelle colonne d'air à la place de celle qui a été mise en mouvement.

La rotation diurne de la terre produit toujours une dilatation de l'air, qui est successive dans tous les points du Glôbe où le soleil paroît se lever et où il passe jusqu'à son midi: dilatation que l'echauffement des terres entretient plus ou moins longtemps au delà de midi, selon la nature de ces terres. Et cette dilatation est toujours suivie d'une condensation que le soir et la nuit ramènent en chaque lieu jusqu'à la renaissance du nouveau jour. C'est ce qui produit le Vent d'Est général, qui est plus sensible dans la Zône où la chaleur est plus développée.

La ligne de la plus grande chaleur se maintient depuis deux jusqu'à quatre degrés de latitude au nord de celle que trace le cours du soleil, en passant d'un Tropique à l'autre et sur l'Equateur, parceque le Pôle et l'Hémisphere austral, entourés de Mers, ne sont pas si susceptibles d'échauffement que l'hémisphere boréal où il y a moins de mer que de terre.

Pendant l'Eté de l'hémisphère boréal, le vent d'Est alizé s'étend depuis sept jusqu'à douze degrés au nord de son Tropique; Et durant l'Eté de l'hémisphère austral, le même vent n'excéde son Tropique, que d'environ quatre degrés; mais dans les deux hémisphères la rive du vent alizé varie toujours de l'Eté à l'hiver.

Ainsi, au solstice d'Eté de l'hémisphère Septentrional, le vent alizé s'étend jusqu' au trente cinquième ou au trente sixième degré; tandis qu'au solstice d'hiver il atteint à peine le Tropique, et que c'est vers l'hémisphère austral qu'il s'élève alors au vingt huitième degré.

Dans les Equinoxes, le vent alizé ne passe guère le Tropique du Cancer que de quatre degrés, et se tient en général au niveau de l'autre.

Le coup de vent de l'Equinoxe qui n'est violent qu'au delà des Tropiques, est l'effet de la dilatation de l'air sur l'hémisphère où le soleil passe, & de sa condensation sur celui qu'il abandonne.

Le vent alizé, partant dans les Equinoxes de l'Equateur, dans les Solstices d'un Tropique ou de l'autre, & dans leur intervalle de la transversale courbée que le cours du Soleil décrit de l'Equateur aux Tropiques, prend dans toutes ces directions un développement spiral, lequel tient principalement au plan incliné, & toujours diminuant, que chaque hémisphere lui présente.

Sur les terres, le vent alizé se trouve contrarié dans sa course par mille obstacles qui l'intervertissent & paroissent quelque fois la dénaturer. Il reprend un point de départ lorsqu'il quitte chaque continent; et c'est de ce point qu'il s'étale en éventail spiral jusqu'à ce qu'il arrive au Continent opposé. C'est ce qui le rend plus resserré vers la côte occidentale de l'Afrique qu'à la côte Orientale de l'Amérique, et ce qui le restreint encore à la côte Occidentale de l'Amérique pour l'éployer du Japon à la nouvelle Caledonie et au dessus.

Tous ces Vents généraux ont des Remoux qui deviennent également géneraux. Aucun fluide ne peut perdre un courant sans que ce courant ne presse les parties avoisinantes de sa rive & ne les oblige de former, pour lui céder la place, un contre courant en sens opposé.

G

Dans le vent général à l'Est, le Refroidissement causé par le retour de la nuit aide beaucoup au Remou, en appellant sans cesse l'air de sa rive à remplacer celui que la chaleur du jour a raréfié et poussé en avant. Et même quand il n'y auroit pas de refroidissement antérieur, le simple déplacement du fluide ameneroit la révulsion qui, prise sur un air moins échauffé, causeroit elle même aux lieux que le vent chaud a occupés un refroidissement postérieur; mais les deux causes, la condensation & la révulsion se combinent & se fortifient réciproquement.

Ce sont elles qui, dans la Zône même des Tropiques produisent la Brise du Soir. Elle est Nord Est au Nord du centre de la chaleur, et Sud-Est à son Sud; et ne pourroit avoir un autre cours. Elle est l'émanation du vent de Remou nord Ouest & sud-Ouest, et la voie naturelle de la révulsion par laquelle une partie de l'air de ce vent de remou s'en détache et se remet à la suite du vent alizé.

Vers le quarante cinquième degré sud, au delà de l'influence du vent de Remou, commence à regner un vent de sud Est, appellé vers le nord par la douceur des climats tempérés & vers l'Ouest par la rotation terrestre. Ce vent, dont l'inverse, qui existe certainement sur l'autre hémisphere, ne peut s'y manifester aux navigateurs pour des raisons qu'on appercevra plus bas, ce vent polaire du Sud se fait sentir plus loin lorsque le soleil est sur le Tropique du Cancer. Il est repoussé de plusieurs degrés pendant l'Eté austral. On voit de là comment la ligne calorisée qui serpente d'un Tropique à l'autre doit deplacer, et deplace avec le Vent alizé, les vents de remou & ceux de révulsion qui en dérivent et même les vents polaires.

C'est cette ondulation, ce retrait alternatif du vent alizé, du vent de remou, du vent polaire, qui les substitue l'un à l'autre & qui produit les Moussons. Elles en suivent régulierement la marche dans l'Atlantique, dans le grand Océan, dans la mer des Indes, entre la nouvelle Hollande, Madagascar et la pointe de l'Afrique au sud de Madagascar, comme aussi dans celle qui forme le golphe de Bengale, le golphe Arabique, et qui s'étend jusqu'à deux degrés de latitude sud près de Sumatra, et de trois degrés de la même latitude près de la côte de Mélinde.

Il est bien singulier qu'entre ces deux parties de la mer des Indes où la théorie générale est, ainsi que dans tout le reste du

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