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Le

tu peux me faire réponse à trois questions que je vais te proposer, je te traiterai comme mon propre enfant." petit garçon répondit:,,Quelles sont ces trois questions?" Le roi reprit:,,Combien y a-t-il de gouttes d'eau dans l'Océan?" Le petit pâtre répondit:,,Sire, faites boucher toutes les rivières sur la terre, afin qu'il n'en coule plus dans la mer une seule goutte que je n'aie comptée auparavant, et je vous dirai combien il y a de gouttes dans la mer." Le roi dit:,,La seconde question est celle-ci : Combien y a-t-il d'étoiles au ciel?" Le petit pâtre répondit:,,Donnez-moi une grande feuille de papier blanc;" et puis il y fit avec une plume tant de petits points, qu'on pouvait à peine les voir, et qu'il était presque impossible de les compter; la vue se troublait seulement à les regarder. Alors il dit:,,Il y a autant d'étoiles au ciel qu'il y a ici de "Mais points sur ce papier; vous n'avez qu'à les compter. personne n'en était capable. Le roi dit:,,Voici la troisième question: Combien y a-t-il de secondes dans l'éternité?" Là-dessus, le petit pâtre dit:,,Il y a dans la Pomeranie ultérieure une montagne de diamant; elle a une lieue de hauteur, une lieue de largeur et une lieue de profondeur; il y vient tous les cent ans un petit oiseau qui y aiguise son bec, et quand toute la montagne sera usée, il y aura une seconde d'écoulée dans l'éternité." Le roi dit:,,Je te traiterai désormais comme mon propre enfant."

8. Le Rouge-gorge.

Pendant la rigueur de l'hiver, un rouge-gorge s'en vint frapper à la fenêtre d'un bon paysan, comme s'il eût été bien content de pouvoir entrer. Le paysan ouvrit sa fenêtre et reçut avec amitié la confiante petite bête dans sa demeure. Alors le rouge-gorge se mit à becqueter les grains et les miettes qui tombaient de la table, et les enfants du paysan l'aimèrent beaucoup.

Mais lorsque le printemps reparut dans la contrée et que les arbrisseaux se couvrirent de feuilles, le paysan ouvrit sa fenêtre, et son petit hôte s'envola dans la forêt voisine et construisit son nid et chanta sa joyeuse chanson.

Et voyez au retour de l'hiver, voilà que le rouge-gorge revint dans la demeure du paysan, amenant avec lui sa petite compagne. Et lui et ses enfants se réjouirent beaucoup

de voir comme les deux oiseaux les regardaient avec confiance, et les enfants firent cette remarque: les oiseaux nous regardent, comme s'ils voulaient nous dire quelque chose.

Oui, répondit le père, et s'ils pouvaient parler, ils vous diraient: la confiance éveille la confiance, et l'amour produit l'amour.

9. Les pêches.

Un homme de la campagne rapporta un jour de la ville cinq pêches des plus belles que l'on puisse trouver. Ses enfants voyaient ce fruit pour la première fois, et ils l'admirèrent beaucoup et prirent grand plaisir à regarder les jolies pommes aux joues rouges et au tendre duvet. Et leur père partagea ces pêches, une à chacun de ses quatre enfants et la cinquième à leur mère. Et le soir, quand ils furent rentrés, il leur demanda:,,Eh bien! comment avezvous trouvé les jolies pommes?"

,,Excellentes, mon bon père, dit l'aîné. C'est un fruit d'une saveur et d'un goût exquis; j'en ai soigneusement gardé le noyau et j'espère qu'il pourra en provenir un arbre."

,,Bien! dit le père. C'est être économe et précautionné pour l'avenir, comme cela convient au laboureur."

,,Moi, s'écria le plus jeune, j'ai tout de suite mangé la mienne, et j'ai jeté là le noyau, et ma mère m'a encore donné la moitié de celle qu'elle avait. Oh! c'était si doux, si fondant à la bouche!"

,,Ah, répondit le père, tu n'as pas agi très-sagement, mais pour un enfant, ce que tu as fait est assez naturel. Et, quant à la sagesse, il y a encore pour elle de la place dans ta vie."

Alors le second fils dit:,,Moi, j'ai ramassé le noyau que le petit frère avait jeté là, je l'ai brisé, et j'y ai trouvé un autre noyau, qui avait le goût d'une noix; mais j'ai vendu ma pêche, et avec l'argent que j'en ai reçu, je puis en acheter une douzaine, quand j'irai à la ville."

Le père secoua la tête et lui dit: Voilà qui est vraiment très-bien avisé, mais pas du tout naturel. Dieu veuille que tu ne deviennes pas un marchand!“

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,,Et toi, Edmond? demanda le père? Naïf et confiant, Edmond répondit:,,J'ai porté ma pêche au fils de

notre voisin, au pauvre George, qui est malade de la fièvre. Il ne voulait pas la prendre, mais je l'ai posée sur son lit et me suis éloigné."

,,A présent, dit le père, qui de vous a fait le meilleur usage de sa pêche ? "

Et les trois enfants crièrent:,,C'est notre frère Edmond." Edmond cependant ne disait rien, et sa mère l'embrassa avec des larmes dans les yeux.

10 Les Pierreries.

Un riche Chinois était fier de porter un habit qui était garni partout des pierres les plus précieuses. Un vieux bonze, mal vêtu, le rencontrant dans la rue, s'arrêta devant lui, le considéra de la tête aux pieds, s'inclina devant lui jusqu'à terre, puis le remercia de ses pierreries dans les termes les plus obligeants.,,Mon ami," dit le riche,,,je ne t'ai jamais donné de pierreries." ,,Assurément non,' reprit le bonze;,,mais vous m'avez fourni l'occasion de les voir, et vous n'en avez pas non plus d'autres jouissances. Il n'y a donc pas d'autre différence entre nous deux, si ce n'est que vous avez la peine de les porter et de les garder, tandis que moi je suis dispensé de cette charge."

11. Le Derviche.

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Le favori d'un sultan jeta une pierre à un pauvre derviche qui lui demandait l'aumône. Le religieux outragé n'osa rien dire, mais il ramassa la pierre et l'emporta.,,Tôt ou tard," se disait-il,,,je trouverai sûrement l'occasion de me venger avec cette même pierre de cet homme hautain et cruel."

Quelques jours après, il entendit des clameurs dans la rue; il s'informa et apprit que le favori était tombé en disgrace; que le sultan le faisait conduire, en ce moment même, par les rues, monté sur un chameau, et exposé à toutes les insultes de la populace.

Le derviche saisit bien vite sa pierre; mais bientôt il se ravisa, et la jeta dans un puits en disant:,,Je sens à présent qu'il ne faut jamais se venger; car quand notre ennemi est puissant, c'est imprudence et folie; quand il est malheureux, c'est bassesse et cruauté."

12. L'union fait la force.

Un paysan, nommé Michel, avait sept fils, qui souvent étaient désunis entre eux. Tout en se querellant et se disputant, ils négligeaient leurs travaux. Bien plus, quelques méchantes gens profitaient de cette désunion, et songeaient à dépouiller les fils de leur patrimoine après la mort du père.

Le père fit un jour venir les sept fils à la fois, leur présenta sept baguettes étroitement liées, et dit:,,Je paierai cent gros'écus comptant à celui qui rompra ce faisceau de baguettes."

Ils firent long-temps, l'un après l'autre, tous leurs efforts, et chacun finit par dire:,,Cela n'est nullement possible."

,,Et cependant," reprit le père,,,rien n'est plus facile." Il défit le faisceau, et rompit sans peine les baguettes, l'une après l'autre.

,,Ah!" s'écrièrent les fils,,,de cette manière c'est facile, sans doute; c'est ce que pourrait faire un petit garçon."

Le père leur dit:,,Il en est de vous, mes fils, comme de ces baguettes: tant que vous serez bien unis, vous serez forts, et personne ne pourra vous vaincre. Mais une fois que les liens de la concorde qui doivent vous unir seront rompus, il vous en arrivera comme à ces baguettes, qui gisent ici brisées sur la terre."

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Le conducteur.

sun.

Heat.

Cold.

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Le tonnerre.

La foudre.

L'arc-en-ciel.

A storm.
Lightning.
Thunder.

A thunderbolt.
A conductor.

The rainbow.

Un tremblement An earthquake.

de terre. Un tourbillon.

Une bouffée de

vent.
Le sec.
L'humide.

Une plaine.
Une vallée.
Un coteau.

Une colline.
Une montagne.
Un rocher.

Un rocher es-
carpé.
Un précipice.
Une fondrière.
Une caverne.
Le bas de la

montagne.

Le sommet de la montagne.

A whirlwind.

A gale of wind.

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