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retombe dans le subjectivisme le plus absolu qui n'admet ni discussion, ni règle, ni même un effort philosophique de compréhension. De gustibus non disputandum est. Dans ce cas nous n'avons qu'à nous taire, puisqu'équitablement nous n'avons pas plus le droit de juger une oeuvre d'art que n'importe quelle autre activité ou fonction humaine. Nous ne disons jamais qu'ils sont vrais. En fait, le subjectivisme en art est une négation même de l'art. Dès qu'on parle de beauté ou d'art, dès qu'on prononce simplement que telle chose est belle, on implique tacitement: a) Une qualité universelle inhérente à toutes les oeuvres dites belles ou artistiques;

b) Une règle ou un

ou laide;

standard » qui fait qu'une chose est belle

c) Une valeur ou un système de valeurs esthétiques ;

d) Un jugement qui affirme ou nie que telle oeuvre possède la qualité essentielle qui la rend belle, et se conforme à la règle qui en fait ce qu'elle est.

Tout jugement esthétique présuppose donc une théorie plus ou moins objective de l'art. Tout artiste qui recherche l'art dans son oeuvre affirme un universel et passe par un processus purement intellectuel. Le «< Tu ne me chercherais pas si tu ne m'avais déjà trouvé » peut être appliqué à l'art. La croyance même à l'art implique un concept de l'art. Tout artiste a une formule ou un idéal artistique dont il tâche de se rapprocher, et cet << absolu » artistique est sa réalité à lui. Dans le jugement qu'il énonce sur son oeuvre, il examine si l'expression de son image correspond à la réalité, non pas à la réalité de l'image, mais à la réalité qu'il se fait de l'expression de cette image. Ce n'est ni une réalité scientifique, ni la réalité du sens commun de l'homme ordinaire, mais c'est une réalité fort digne, en somme, de l'attention d'un philosophe idéaliste.

M. Croce, d'ailleurs, paraît lui-même pencher (je n'ose décider si c'est volontairement ou involontairement), vers cette opinion, puisque quelques pages plus loin, toujours dans le « Breviario di Estetica », nous trouvons cette phrase: « Se e in quale misura il fatto, che si ha innanzi come problema sia intuizione, cioè sia reale comme tale, e se e in quale misura, non sia tale, cioè sia irreale; realtà e irrealtà che in arte si chiamano bellezza e bruttezza, come in logica verità ed errore...».

À moins que je ne l'aie fort mal compris, M. Croce introduit ici

une chose

la faculté de la connaissance par une porte cachée comme illégitime. Il la tolère à condition qu'on n'en parle pas. J'admets que la cognition dans la création de l'artiste est une cognition en grande partie pratique, dont le but est d'apporter un ordre harmonieux dans l'énergie affective, de même que, dans le cas d'un esprit essentiellement actif, comme par exemple Napoléon, la cognition est destinée à aider son énergie active. Ce n'est pas encore la cognition désintéressée de la science théorique et de la philosophie; mais il est évident qu'il y entre un élément de cognition pure.

Enfin, ce qui prouve surtout que c'est le jugement qui règle le tumulte actif, et marque la distinction entre les hommes politiques et les criminels, les artistes et les aliénés, c'est que, lorsque nous montons l'échelle vers l'état de cognition pure, nous ne retrouvons plus, comme nous l'avons fait dans les deux états précédents, un aspect positif et un aspect negatif. La cognition pure n'a qu'un aspect positif seulement, et ne produit que des penseurs. L'objection qu'il y a des criminels intelligents et des fous qui raisonnent parfois subtilement, n'atteint pas cet argument. Car il ne s'agit pas ici d'avoir une intelligence ordinaire ou même bonne, mais une intelligence proportionnée (pas nécessairement aussi forte, mais proportionnée) à l'énergie créatrice. C'est la disproportion dans un individu entre son jugement et son énérgie créatrice active qui en fait un fou ou parfois un feuilletonniste.

Enfin cela s'est vu il arrive souvent à un artiste de créer des ouvrages non artistiques. La raison en est due au fait qu'il a employé son art comme gagne-pain. Dans sa hâte de produire, il a commis une de ces deux fautes: 1. Ou bien son inspiration a été artificielle, c. à d. forcée par sa volonté et non par son sentiment, ou bien 2. elle a été négligée, c. à. d. que l'élément intellectuel n'a pas eu le temps d'harmoniser ses sentiments.

Je classifierais les arts d'après le degré dans lequel la cognition y entre. La musique, contrairement à la conception populaire, est le plus primitif des arts (primitif, non pas dans le sens péjoratif, mais dans le sens historique), parce que c'est celui qui est le plus purement affectif, puis viennent dans l'ordre suivant: la poésie, la peinture, la sculpture, la prose et l'architecture. Tous les arts tendent dans leur perfection vers la sculpture et l'architecture. Qu'y a-t-il de plus architectural que Bach et Mozart et de plus sculptural que les symphonies de Beethoven et

certains passages de Wagner? Nous trouvons également que la musique est la première manifestation artistique dans l'histoire d'un peuple. Les nègres ont produit une musique supportable. Les Russes ont de grands compositeurs, des poètes arrivés à un certain degré d'excellence et même quelques peintres non dénués de mérite, mais ils n'ont pas encore des sculpteurs ou des prosateurs comparables à ceux des civilisations plus âgées.

Enfin, les œuvres où il entre sans doute le plus de cognition sont les œuvres inspirées par l'instinct de curiosité. Elles sont très rares à l'état affectif et cela à cause de la nature même de cet instinct qui nous pousse sortout à connaître. La curiosité est un instinct, mais c'est le dernier des instincts historiquement, c'est un instinct de vieillard. C'est un vieillard qui a dit le premier: « Je ne vis plus que par curiosité ». Il faut, par conséquent, une énergie créatrice très grande pour satisfaire cet instinct dans un état affectif. Aussi les tempéraments qu'il a inspirés sontils des tempéraments très riches dans les trois états, des tempéraments qui ne paient pas pour l'énergie créatrice dans un domaine par une extrême pauvreté dans un autre ; en un mot, des esprits universels comme Platon, Leonardo et Goethe. Leur création à l'état cognitif amoindrit parfois à la longue leur productivité affective, comme c'est le cas de Léonardo, (et c'est sans doute ce que M. Croce voulait dire quand il a écrit que le philosophe détruit l'artiste, du moins c'est le sens dans lequel sa proposition est admissible). Mais quoique Leonardo peignit rarement dans les dernières années de sa vie et laissa beaucoup de tableaux inachevés, parce que son insatiable curiosité n'était jamais suffisamment satisfaite dans l'art, il n'en était pas moins un grand artiste dans ce qu'il faisait. Platon peut à l'état cognitif recommander comme expérience sociologique, l'expulsion des artistes dans sa République (et encore il n'est pas certain si c'est lui ou Socrate qui parle), il ne s'en exprime pas moins dans un style parfait.

En résumant cette étude très imparfaite de la création mentale désintéressée, nous pouvons remarquer que les facteurs qui entrent dans la constitution de l'esprit créateur sont:

1. Une énergie créatrice affective superflue, accumulée par des générations.

2. L'hérédité, la constitution physique et mentale, le tempérament. L'enfance et l'éducation du génie ou de l'individu du créateur le prédi

sposeront à manifester cette énergie désintéressée dans un des trois états; et dans le cas de l'artiste ces facteurs détermineront également le « médium qu'il choisira pour s'exprimer. Nous ne connaissons jusqu'à présent que l'art exprimé par l'intermédiaire de la vue (peinture, sculpture, etc.), et de l'ouï (musique, poésie, prose). Mais tous les sens sont capable de servir de mode d'expression. Je ne vois rien d'impossible à ce qu'il y ait un jour un art des parfums et un art du goût. Nous en connaissons les formes rudimentaires. Ils n'atteindront jamais sans doute le même degré d'importance, car l'élément intellectuel aura plus de difficulté à les policer, à leur imposer sa forme. Les essais qui ont été déjà tentés dans le domaine de l'odorat sont restés en grande partie infructueux à cause de la propriété de volatilisation des parfums. C'est à la chimie de faire des recherches dans cet art de l'avenir.

3. La force du jugement et aussi parfois l'instinct social et l'assertion du «< moi» décideront si le génie emploiera cette énergie dans un but utile ou nuisible à la société, et en fin de compte à lui-même, s'il sera un homme d'Etat ou un criminel, un artiste ou un rêveur dément. En un mot, l'art est produit par un sentiment profond, cristallisé par l'imagination et unifié par l'intelligence.

Une question non moins importante, qui découle directement de nos conclusions, est de savoir si l'on pourrait par l'éducation, les circonstances et l'environnement, et une discipline médicale ou psychologique, faire un artiste d'un futur aliéné ou d'un criminel virtuel. C'est un sujet trop vaste pour l'aborder ici, et de plus, en dehors de ma compétence. Je me borne simplement à l'indiquer.

Tout en craignant d'être trop optimiste, j'ose espérer qu'il sera possible un jour de détourner les tendances criminelles et maniaques dans la voie de l'expression artistique, car ce qui distingue l'homme de toutes les espèces inférieures, c'est qu'il est capable d'user ses réactions en passant à un autre ordre d'activité.

MARY ZARCHI

(London)

Grundriss einer ethischen Gravitationstheorie,
(Zusammenfassung)

Eine experimentelle, jederzeit nachprüfbare Erfahrung ist diese, dass durch eine Gravitationsverminderung eine Lustempfindung auftritt. Die Verminderung der Gravitation lässt sich durch ein Sinken oder Fallen erreichen, was aus der Ueberlegung hervorgeht, dass man den Innenraum eines Kasten, der frei fällt, als gravitationslosen Raum bezeichnen kann. In einem solchen frei fallenden Kasten wird nämlich der in demselben befindliche Physiker keine Schwerkraft konstatieren können, es gibt darinnen kein Unten und kein Oben. Das Auftreten einer Lustempfindung beim Herabgleiten z. B. auf einer Rodelbahn, hat also seine Ursache in der Gravitationsverminderung.

Auf Grund dieser Erfahrung kann geschlossen werden, dass, insofern die Handlungen der Menschen nach Lust gehen, dieselben einen Ausdruck seines Willens nach Befreiung von der Gravitation sind. Es gibt zwei Arten von Gravitationslosigkeit, und zwar jene, welche, wie eben angegeben, durch das völlige Aufgeben jedes Widerstandes im freien Fall entsteht, und dann noch jene, welche durch unendliches Entfernen von allen schweren Massen erreicht wird.

Die dauernde, ewige Gravitationslosigkeit, nach welcher der Wille tatsächlich strebt, ist die auf die letztangegebene Art denkbare, während im freien Fall die Gravitationslosigkeit nur von kurzer Dauer sein kann und sodann die Wirkung der Schwerkraft nur um so grösser ist.

Nachdem aber die unendliche Entfernung von allen Weltkörpern gedanklich nicht anders verwirklicht werden kann, als durch ein Verschwinden derselben und weil aber ferner ohne Weltkörper bzw. ohne Materie auch Raum und Zeit nicht sind, was uns einerseits die neue Theorie von Einstein lehrt, anderseits aber auch rein logisch aus dem Trägheitsgesetz abgeleitet werden kann, so ist der Wille nach wahrer Gravitationslosigkeit identisch mit einem Streben aus Raum und Zeit, aus unserer Welt überhaupt.

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