l'ancienne Gaule, 267. Sa guerre avec l'Espagne sous la régence, 296. Révolutions de l'autorité de ses rois, 301.
Français. Vivacité de leur démarche
opposée à la gravité orientale, 157:
Leur vanité est la source des ri-
chesses de leurs rois, ibid. Ne sont
pas indignes de l'estime des étran-
gers, 184. Raisons pour lesquelles
ils ne parlent presque jamais de leurs
femmes, 196. Sort des maris jaloux
parmi eux il y en a peu; pourquoi,
ibid. Leur inconstance en amour,
197. Le badinage est leur caractère
essentiel tout : ce qui est sérieux
leur paraît ridicule, 206. Ont la fu-
reur du bel-esprit, 209. Doivent
paraître fous aux yeux d'un Espa-
gnol, 229. Leurs lois civiles, 237.
Semblent faits uniquement pour la
société excès de la philanthropie
de quelques-uns d'entre eux épi-
taphe d'un de ces philanthropes, 238
Gardes. Depuis quand les rois de France en ont pris, 256. Gaules (les) étaient beaucoup plus peuplées que ne l'est actuellement la France, 267. Elles ont été ori- ginairement peuplées par l'Italie, 294.
Généalogistes, 296.
Génes. N'est superbe que par ses bâ- timens, 301.
GENGIS-KAN. Plus grand conquérant qu'Alexandre, 232. Genre humain. Révolutions qu'il a es- suyées, 267, 282. Réduit à la dixième partie de ce qu'il était autrefois, 268. Voyez Dépopulation. Géomètres. Leur portrait, 287. Con- vainquent avec tyrannie, 299.
Gloire. Ce que c'est : pourquoi les
peuples du nord y sont plus attachés
que ceux du midi, 240.
Glossateurs. Peuvent se dispenser d'avoir du bon sens, 299.
GOERTZ. (le baron DE). Pourquoi
condamné en Suède, 286.
Gouvernement. Quel est le plus par-
fait, 230. Sa douceur contribue à
la propagation de l'espèce, 281.
Grammairiens. Peuvent se dispenser
d'avoir du bon sens, 299.
Grands. Le respect leur est acquis:
ils n'ont besoin que de se rendre
et suiv. La faveur est leur grande
divinité, 239. Leur imconstance en
fait de modes: plaisanteries à ce
sujet, 252 et suiv. Changent de
moeurs suivant l'âge et le caractère
de leurs rois, ibid. Aiment mieux
être regardés comme législateurs
dans les affaires de mode que dans
les affaires essentielles, ibid. Ont
renoncé à leurs propres lois pour eu
adopter d'étrangères, 253. Ils ne sont
pas si efféminés qu'ils le paraissent,
261. Efficacité qu'ils attribuent aux
ridicules qu'ils jettent sur ceux qui
déplaisent à la nation, 266. En adop-
tant les lois romaines, ils en ont
rejeté ce qu'il y avait de plus utile,
290. Le système de Law a, pendant
un temps, converti en vices les ver-
tus qui leur sont naturelles, 323 ets.
Françaises. Ne se piquent pas de
constance en amour, 197. Leur
mode, 252.
FURETIÈRE, Son dictionnaire, 222.
aimables, 223. Ce qui leur reste
après leur chute, 286.
Grands seigneurs. Ce que c'est : diffé- rence entre ceux de France et ceux de Perse, 239.
Grèce. Elle ne contient pas la cen- tième partie de ce qu'elle avait au- trefois d'habitans, 267. Elle fut d'abord gouvernee par des monar- ques, 293. Comment les républiques s'y établirent, ibid.
Guèbres. Leur religion est une des plus anciennes du monde, 211, 214. Elle ordonne les mariages entre frères et soeurs, 211. Ils rendent un culte au soleil, 214. Quel culte, ibid. Ont conservé l'ancien langage persan; c'est leur langue sacrée, 212. N'enferment point leurs femmes, 213. Zoroastre est leur législateur, 214. Cérémonies de leurs mariages 216. Persécutés par les Mahometans, passent en foule dans les Indes, 235. Guerres. Celles qui sont justes, celles qui sont injustes, 246.
Guinée (roi de la côte de ). Croit que son nom doit etre porté d'un pole à l'autre, 179 et suiv. Les esclaves que l'on en tire ont dû la dépeupler considérablement, 276.
Guriel. Royaume presque désert, 268.
GUSTASPE. Révéré par les Guèbres,216.
Habit. C'est à lui qu'on doit la plu- part des honneurs que l'on reçoit, 167. HALI, gendre de Mahomet, prophète des Persans. Etait le plus beau des hommes, 171. Son épée se nommait Zufagur, 149.
Hérésiarque. C'est l'être que de ne faire consister la religion que dans de petites pratiques, 228. Hérésies. Comment elles naissent; comment elles se terminent, 165. Abolies en France, 201. Hibernois. Chassés de leur pays, nent disputer en France, 173. HOHORASPE (L'). Révéré par les Guèbres, 216.
Hollande. La douceur de son gouver- nement en a fait un des pays les plus peuplés de l'Europe, 281. Sa puissance, 301.
HOMERE. Dispute sur ce poëte, 172. Hommes. Leur façon de penser sur le compte des femmes, 136. Ne sont heureux que par la pratique de la vertu histoire à ce sujet, 141, 147. Ne savent quand ils doivent s'affli- ger ou se réjouir, 177. Rapportent
tout à leurs idées : faits singuliers qui le prouvent, 179. Ne jugent les choses que par un retour secret qu'ils font sur eux-mêmes, 201. Leur jalousie prouve qu'ils sont dans la dépendance des femmes 205. Se croient un objet important dans l'univers, 226. Ne voient pas toujours les rapports de la justice quand ils les voient, leurs passions les empêchent souvent de s'y livrer, 233. Leur propre sûreté exige qu'ils pratiquent la justice satisfaction qu'ils en retirent, ibid. La fausseté de leurs espérances. et de leurs craintes les rend malheureux, 316. Hommes à bonnes fortunes. Lour portrait, 187 et suiv. Emploi qu'on leur destinerait en Perse, s'il y en avait, 188.
Honnétes gens. Portrait de ceux qui méritent ce nom, 184, 186, 189. Honneur. C'est l'idole à laquelle les Français sacrifient tout, 240. Huguenots. On s'est mal trouvé en France de les avoir fatigués, 202. Humanité. C'est une des principales vertus dans toutes les religions, 182.
Jalousie. Singularité de celle des Orientaux, 135. Celle des hommes prouve combien ils dépendent des femmes, 205.
Jaloux. Leur sort en France. Il y en a peu dans ce pays; pourquoi, 196. Jansénistes désignés, 158.
JAPHET. Raconte, par l'ordre de Ma- homet, ce qui s'est passé dans l'arche de Noé, 151.
Idolatres. Pourquoi ils donnaient à leurs dieux une figure humaine, 201. Idylles. Pourquoi elles plaisent, même aux gens de qualité, 302. Jeu. Il est très en usage en Europe, 197. Ce n'est chez les femmes qu'un prétexte dans leur jeunesse; c'est une passion dans un âge plus avancé, ibid.
Jeux de hasard. Pourquoi défendus chez les Musulmans, 198. Jeunesse. Il y a des femmes qui ont l'art de la rétablir sur un visage dé- crépit, 200.
Ignorans. Croient se mettre au niveau des savans en méprisant les sciences, 323.
Imans. Chefs des mosquées, 149. Imirette. Royaume presque désert, 268. Immaums, 151.
Immeubles. Est-ce le genre de biens le plus commode? 295. Impots. Rendent le vin fort cher à Paris, 168.
Imprimerie (ouvriers d'). Comparés aux compilateurs, 210. Industrie. C'est le fonds qui rapporte le plus, 261.
Inquisition. Sa facon de procéder
166. Attachement des Espognols et des Portugais pour ce tribunal, 228. Elle fait excuses à tous ceux qu'elle envoie à la mort, ibid.
Intérêt. C'est le plus grand monarque de la terre, 261.
Interprètes. N'ont fait qu'embrouiller P'Ecriture, 297. Intolerance politique. Malheurs qui la suivent elle est funeste, même à la religion dominante: par qui in- troduite dans le monde, 235. Invalides (hôtel des ). C'est le lieu le plus respectable de la terre, 234. Joueur. C'est un état en Europe, 197. Joueuses. Leur portrait, ibid. Journaux. Flattent la paresse 263. Devraient parler des livres anciens aussi-bien que des nouveaux, ibid. Sont ordinairement très-ennuyeux : pourquoi, 264.
Ispahan. Aussi grand que Paris, 157. Causes de sa dépopulation, 271. Les colonies n'y ont jamais réussi,279. Italie. La gêne dans laquelle les femmes y sont retenues paraît un excès de liberté aux Orientaux, 156. La petitesse de la plupart de ses Etats rend ses princes les martyrs de la souveraineté, 254. Leurs pays sont ouverts au premier venu, ibid. Moderne, ne présente que les débris de l'ancienne, 267. Fut originaire- ment peuplée par la Grèce, 294. N'a plus des attributs de la souve- raineté qu'une vaine politique, 301. Juges. Leurs occupations, leurs fa- tigues, 217. Doivent se défier des embûches que les avocats leur ten- dent, 218.
Juifs. Lèvent les tributs en Turquie,
et y sont persécutés par les bachas, 152. Seront menés au grand trot en enfer par les Turcs, 171. Regardent le lapin comme un animal immonde, 182. Il y en a partout où il y a de l'argent, 202. Sont partout usuriers, et opiniâtrément attachés à leur re- ligion: pourquoi, ibid. Calme dont ils jouissent actuellement en Europe,
Lacédémone. Cette république ne com- posait qu'une famille, 274. Laquais, Leur corps est le séminaire des grands seigneurs, 251. LAW. La fausse opulence que son sys- tème procure à la France: boulever- sement qu'il occasionne dans les for- tunes, 303. Histoire allégorique de son système, 313 et suiv. Législateurs. Règles qu'ils auraient dû suivre, 289. Lenitivum, 319.
Lèse-majesté. Ce que les Anglais en- tendent par ce mot, 258. Liberté. Elle fait naître l'opulence et contribue à la population, 281. Libre arbitre. Paraît incompatible avec la prescience, 219. LIONNE (M. le comte DE). Président des nouvellistes, 293. Littérateurs. Peu de cas qu'en font les
ibid. Regardent les Chrétiens et les Mahometans comme des Juifs re- belles, ibid. Leurs livres semblent s'élever contre le dogme de la pre- science absolue, 220. Pourquoi tou- jours renaissans, quoique toujours exterminés, 277. N'out pu se rele- ver de leur destruction sous Adrien, 279. Prêtent une grande vertu aux amulettes et aux talismans, 315. Leur religion est la mère du chris- tianisme et du mahométisme : elle embrasse le monde entier et tous les temps, 202.
Jurisconsultes. Leur nombre accablant, 253. Il ont fort peu de justesse dans l'esprit, ibid.
Justice. Sa définition, 233. Elle est la même pour tous les êtres, ibid. L'intérêt et les passions la cachent quelquefois aux hommes, ibid. Nous devons l'aimer indépendamment de toutes considérations et de toutes conventions: notre intérêt l'exige, ibid. Celle qui gouverne les nations comparée à celle qui gouverne les particuliers, 246.
Justice divine. Paraît incompatible avec la prescience, 219.
Livourne. Ville la plus florissante de l'Italie, 156.
Livres. Immortalisent la sottise de leurs auteurs, 210.
originaux. Respect qu'on doit avoir pour eux, ibid.
Lois. Ont-elles leur application à tous les cas? 218. Règles suivant lesquelles elles auraient dû être faites, 289. On doit se déterminer difficilement à les abroger, 290.
Lois romaines. Ont pris en France la place de celles du pays, 253. Louis XIV, 157. Son portrait, 173. Sa mort événemens qui l'ont suivie, 243. Son goût pour les femmes jusque dans sa vieillesse, 262.
Louis XV. Son portrait, 262. Luxe. Fait la puissance des princes, ibid.
supériorité aux hommes sur les fem- mes, ibid. Mahometans, Croient que le voyage de la Mecque les purifie des souillares qu'ils contractent parmi les Chré- tiens, 148. En quoi ils font consister la souillure, 150. Leur surprise en
entrant pour la première fois dans une ville chrétienne, 156. Pourquoi ils ont en horreur la ville de Venise, 167. Leurs princes, malgré la défense, font plus d'excès de vin que les prin- ces chrétiens, 168. Ne connaissent leurs femmes, avant de les épouser, que sur le rapport des femmes qui les ont vues dans leur enfance, 220. Leur loi leur permet de renvoyer une femme qu'ils croient n'avoir pas trou- vée vierge, 221. Paraissent plus per- suadés de leur religion que les Chré- tiens, 224. Pourquoi il des ya dont ils ne veulent pas faire la con- quête, ibid. L'idée qu'ils ont de la vie future nuit chez eux à la propa- gation et à tout établissement utile, 277. Prêtent une grande vertu aux amulettes et aux talismans, 315. Mahométisme. Comparé au christia- nisme, 171. Cette religion est une fille de la religion juive, 202. Ne donne aux femmes aucune espérance au- delà de cette vie, 214. N'a été établi que par la voie de conquête, et non par celle de la persuasion, ibid. Dé- favorable à la population, 270 et suiv. MAINE (le duc DU). Fait prisonnier, 286.
Maîtres de sciences. La plupart ont le talent d'enseigner ce qu'ils ne savent pas, 200.
Maitresses des rois, 262.
Maladie vénérienne. Danger dans le- quel elle a mis le genre humain, 269. Malte (les chevaliers de) fatiguent l'empire ottoman, 152. Maltótiers. Sont estimés à proportion de leurs richesses: aussi ne négli- gent ils rien pour mériter l'estime, 251. Chambre de justice établie contre eux, ibid.
Mandemens. Combien ils coûtent de peine à faire à quelques évêques, 254. Marchands, 200.
Mariage. Tous les enfans qui naissent pendant le mariage appartiennent au mari, 237. La prohibition du di- vorce a donné atteinte à sa fin, 273. Celui des Chrétiens est un mystère, 274. Sa sainteté paraît contradic- toire avec celle du célibat, ibid. Maures. On s'est mal trouvé en Es- pagne de les avoir chassés, 202. Leur expulsion a dépeuplé ce pays, 279. MAZARIN. Les ennemis de ce ministre croyaient le perdre en le chargeant de ridicules, 266. Mecque (la). Les Musulmans croient s'y purifier des souillures qu'ils con- tractent parmi les Chrétiens, 149. Médecine. Ses formes sont aussi per-
nicieuses que les formes judiciaires, 253.
Médecine (Livres de). Effraient et consolent tout à la fois, 299. Médecins. Préférés aux confesseurs par les héritiers, 198. Recettes sin- gulières d'un médecin de province, 317 et suiv.
Médiocrité d'esprit. Plus utile que la supériorité d'esprit, 321. Métaphysiciens. Objet principal de leur science, 299.
Militaires. Portrait de ceux qui ont vieilli dans les emplois subalternes, 186 et suiv.
Mines. Sont en partie cause de la dé- population de l'Amérique, 276. Ministère. La bonne foi en est l'âme,
Ministres. Ceux qui ôtent aux peuples la confiance de leurs rois méritent mille morts, 286. Sont toujours la cause de la méchanceté de leurs maîtres, 287. Incertitude de leur état, 303. Leur mauvaise foi les dés- honore à la face de tout l'Etat : celle des particuliers les déshonore devant un petit nombre de gens seulement 323. Les mauvais exemples qu'ils donnent sont le plus grand mal qu'ils puissent faire, ibid.'
Miracles. On ne doit pas attribuer à des causes surnaturelles ce qui peut être produit par cent mille causes naturelles, 317.
Miraculum chymicum, 319. Modes. Ses caprices plaisanteries à ce sujet, 251 et suiv. Modernes. Ridicule de la querelle sur les anciens et les modernes, 172. Modestie. Ses avantages sur la vanité, 320.
Mogol. Plus il est matériel, plus ses sujets le croient capable de faire leur bonheur, 177. Histoire plaisante d'une femme de ce pays qui voulait se brû ler sur le corps de son mari, 285. Moines. Leur nombre; leurs vœux ; comment ils les observent, 198. Leur titre de pauvre les empêche de l'être. ibid. Moïse, 220.
Mollaks. N'entendent rien à expliquer la morale, 141. Mollesse. Incompatible avec les arts, 261.
Monachisme. Il contribue à la dépo-
pulation, 274. Ses abus, 275 et suiv. Monarchie. C'est le gouvernement do- minant en Europe, 255. Y a-t-il ja- mais eu des États vraiment monar- chiques? ibid. C'est la première es- pèce de gouvernement connue, 293.
Monarques. Pourquoi ceux d'Europe n'exercent pas leur pouvoir avec au- tant d'étendue que les sultans, 255, Monde. Causes de sa dépopulation, 267, 278, 282. N'a pas à présent la dixième partie des habitans qu'il contenait autrefois, 268. Voyez Dé- population. A-t-il eu un commence- ment? 269.
MONTESQUIEU (M. DE). Se peint dans la personne d'Usbek, 184, et suiv.
Morale. Il ne suffit pas d'en persuader
les vérités, il faut les faire sentir, 141.
-Livres de). Plus utiles que les livres ascétiques, 298. Moscovie. C'est le seul État chrétien dont les intérêts soient mélés avec ceux de la Perse, 190. Son étendue,ib.
Moscovites. Ils sont tous esclaves, à la
réserve de quatre familles, 190. Pays
où l'on exile les grands, ibid. Lej
vin leur est défendu, ibid. Accueil
qu'ils font à leurs hôtes, ibid. Les
femmes moscovites aiment à être
battues par leurs maris: lettre à ce
sujet, 191. Ne peuvent sortir de l'em -
pire, ibid. Leur attachement pour
leur barbe, ibid.
Mouvement. Ses lois font tout le sys-
tème de la nature : quelles sont ces
lois? 249 et suiv.
MUSTAPHA Comment il fut élevé à
l'empire, 231
Musulmans. Voyez Mahométans.
Mystiques. Leurs extases sont le délire
de la dévotion, 298.
Leurs poésies, leurs romans, 303. OSMAN. Comment il fut déposé, 231. Osmanlins, 135. Voyez Turcs.
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