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le Coche, Pégase, le petit Cheval, le Dauphin, la Flèche, l'Aigle, le Serpentaire et le Serpent. siècle.

Celles du sud furent distribuées en quinze constellations: la Baleine, l'Eridan, le Lièvre, Orion, le grand Chien, le petit Chien, le Navire Argo, l'Hydre, la Coupe, le Corbeau, le Centaure, le Loup, l'Autel, la Couronne australe et le Poisson méridional.

Ces figures adoptées par les astronomes, afin d'aider l'imagination et la mémoire à concevoir et à retenir le nombre des étoiles, leur arrangement, et même pour distinguer les vertus qui leur étaient attribuées par les astrologues, furent transformées, par les mythologistes, en êtres réels qui, de l'aveu de tous les critiques, devinrent l'origine de l'idolâtrie.

La durée du monde étant supposée de douze mille ans, lés horribles guerres des triumvirs, leurs abominables proscriptions, le saccagement des trois parties de la terre alors connues, faisaient conclure à tous les raisonneurs, qu'on vivait dans l'âge, dans le règne du mal; on ajoutait que cet âge devait finir au bout de six mille

ans.

D'après les calculs des juifs hellénistes, on comptait alors près de six mille ans depuis la création du globe terrestre. Cette coïncidence

Premier

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Premier

produisait quelque fermentation dans Alexandrie; on s'occupait de la fin prochaine du monde. Les hiérophantes consultés, répondaient en termes énigmatiques et insignifians: on attendait le grand médiateur, le juge final, et on le desirait pour mettre fin aux calamités qui se succédaient.

A force de parler de ce libérateur, il se trouva des hommes qui dirent l'avoir vu dans la Palestine. Ce fut assez d'une première rumeur pour établir une certitude morale. Le bruit populaire devint un fait avéré. On n'avait que des notions assez vagues sur la personne de Jésus-Christ, le temps précis de son supplice était même inconnu (1): mais on réalisa dans sa personne le médiateur attendu; et réunissant ensemble les traditions mythologiques tirées de l'astronomie, il en résulta une histoire authentique et complette, dont bientôt il ne fut plus permis de douter.

(1) Les rabins diffèrent des chrétiens à ce sujet de cinquante années. St. Irénée diffère de vingt ans de notre opinion vulgaire. Il y a une différence de dix ans entre saint Luc et saint Mathieu.

CHAPITRE

CHAPITRE XI I.

Naissance et mort de Jésus. Analogie des mystères du Christianisme avec les observations astronomiques.

JÉSUS-CHRIST naquit au solstice d'hiver ; c'est aussi le temps où le soleil, père des saisons, reprend pour nous une nouvelle vie. Les 25, 26 ct 27 décembre étaient consacrés au soleil chez les Latins. Le premier de ces jours solemnels portait cette inscription dans les anciens calendriers: Natalis solis invicti, naissance du soleil invincible.

La mère de Jésus était une vierge très-pure; tel est le tableau de la sphère persique, cité par Aben-Ezra dans le Coelum poeticum de Blaeu, page 71. La première case de la Vierge représente une jeune fille à longue chevelure, assise dans un fauteuil, deux épées dans une main, allaitant un enfant appelé Jěsus par quelques mythologistes. On trouve dans la Bibliothèque nationale, un ouvrage astronomique en langue arabe, n° 1165, où le signe de la Vierge représente aussi une

Premier siècle.

Premier

siècle.

jeune fille ayant à côté d'elle un enfant. D'ailleurs, toute la scène de la naissance de Jésus comme elle est rapportée dans les quatre évangiles, se trouve rassemblée dans le ciel voisin. L'étable est la constellation du Cocher et de la Chèvre, appelée prosepe Jovis, étable d'Iou. Dans ce nom d'Iou, se trouve d'Iou-Sef, Joseph; non loin est l'Ane de Typhon, la grande Ourse, et le Boeuf ou Taureau, accompagnemens antiques de la crêche.

Jésus, mis à mort par les impies, était ressuscité vers l'équinoxe du printemps. L'allégorie se rapportait encore au soleil, qui, terminant sa carrière pendant l'hiver, temps où l'on supposait que dominaient Typhon et les signes consacrés au génie du mal, à Arimane, reprenait une nouvelle vigueur vers l'équinoxe du printemps, et rendait la vie à la nature, qui paraît renaître, ressusciter dans cette belle saison.

L'analogie des mystères du christianisme avec les observations astronomiques semblait si prononcée, que Tertullien s'exprimait en ces termes dans son Apologétique: «< Plusieurs pensent, avec quelque vraisemblance, que le soleil est notre Dieu; et nous renvoient à la religion des mages. >>

CHAPITRE X II I.

Causes des persécutions éprouvées par les
Chrétiens.

La séparation était entière entre les juifs et

les chrétiens avant la fin du premier siècle : mais le gouvernement romain ne connaissait pas ce schisme; les empereurs n'entraient point dans ces querelles d'un parti qui, jusqu'alors dans l'obscurité la plus profonde, s'élevait par des degrés insensibles. Si quelques chrétiens furent punis du dernier supplice sous Néron, on les traitait comme incendiaires, la religion n'avait aucune part à cette procédure; mais sous Domitien, le christianisme commençait à donner quelque ombrage au gouvernement.

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Les chrétiens qui remplissaient les villes et les campagnes, se déclaraient les ennemis de tous les cultes, et sur-tout de celui de l'empire. De là, les persécutions qu'ils éprouvèrent de la part des magistrats, et les supplices employés pour les forcer à renoncer à leur croyance. On entendait les places publiques et les amphithéâtres retentir de ces mots : Otez les chré

Premier siècle.

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