Trois inscriptions relatives à des reliques rapportées de Constantinople par des croisés allemands

Εξώφυλλο
Daupeley-Gouverneur, 1880 - 22 σελίδες
 

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Σελίδα 22 - CP, pp. 38-39. trésor, lui firent faire en Italie le magnifique reliquaire que possède aujourd'hui M. Ghalandon. Je remarquerai, en terminant, la mention qui est faite là des Templiers comme agents financiers de la croisade, en la rapprochant d'un passage assez obscur d'une lettre d'Innocent III, passage où il est aussi question de ces chevaliers comme recevant de l'empereur Baudouin Ier, en 1 204, tout un trésor d'objets religieux « ad opus Templi *
Σελίδα 21 - Evangelista. contente d'en verser le prix (?) aux Templiers, et bientôt agonise. En mourant, il ordonne qu'on jette son corps à la mer. Aussitôt la peste cesse ; une tempête qui mettait le navire en péril s'apaise, et les compagnons du défunt rapportent à Brindes la Vraie Croix trouvée auprès de lui. Il est rare de rencontrer sur les reliquaires une inscription aussi longue ; c'est toute une anecdote, dans le genre de celles qu'offrent en si grand nombre les moralistes contemporains, Jacques...
Σελίδα 17 - ... siècle, provenant de la cathédrale de Cologne, aujourd'hui chez M. Chalandon, de Lyon. Ce reliquaire, qui mesure Om42 sur Om 30, offre au centre une croix à double traverse, ornée de filigrane et de quelques pierres, et qui recouvrait autrefois un fragment de la Vraie Croix ; tout autour sont disposés six à six, sur cinq rangs, trente loculi à reliques de forme très élégante, entourés chacun d'une inscription gravée en creux. Une excellente photographie publiée dans Giraud, Exposition...
Σελίδα 21 - ... conjectures. La date de confection du reliquaire, le caractère byzantin des reliques qu'il renferme2, le mot grec clepsit du second vers de l'inscription, la désignation de Brindes comme port d'arrivée, me portent à croire que le navire, et partant la relique et son larron, venaient de Gonstantinople, un peu après la quatrième croisade. Le fait que le reliquaire était conservé à Cologne me donne à penser que le prêtre et les voyageurs étaient allemands, et que ceux-ci, avant de rapporter...
Σελίδα 20 - Il s'agit donc d'un prêtre qui a volé une relique de la Vraie Croix et s'est embarqué avec son larcin. La peste se déclare à bord, et il en est atteint gravement. La sainte Vierge lui apparaît et lui promet de le guérir, s'il rend l'objet volé. Il se 24 De sancto Lazaro. 25 De sancto Egidio. 26 De sancto Dionisio. 27 De sancta Agatha.
Σελίδα 7 - II, 141, 154, 159; la plupart seront publiés dans le tome III de cet ouvrage. 2. Le crâne de saint Denis, à Longpont-sur-Aisne, porte une inscription grecque ; voy. Poquet, Monogr. de Longpont (1869), pp. 63, 69. 3. « Qui maximum nobis atque immortale monumentum, « et inviolabile pignus reliquit, partem haud exiguam Domi« nicae Crucis, sacellumque sua impensa pario marmore « construendum, ac porphyriticis, sive ex ipsa synnade col« lucentibus polituris, incrustandum.
Σελίδα 5 - En 1259, un évoque de Vicence, le bienheureux Barthélémy de Breganze, qui avait, en qualité d'évêque de Limisso, suivi onze ans auparavant saint Louis en Terre Sainte, reçut de ce prince, qu'il était venu visiter à Paris au retour d'une ambassade en Angleterre, diverses reliques tirées du trésor de la Sainte-Chapelle1. Parmi ces reliques était une sainte Épine, pour laquelle on bâtit à Vicence l'église de la S. Corona. Quelques années après (avant 1270), le même prélat reçut,...
Σελίδα 20 - Auramque suavem Dam peciit, pestis nautis venit obvia mestis. Rosit at ille manus proprias, quia mente vesanus. Quem fuit affala sic tandem Yirgo beata : Tu cito sanus eris, furtum si reddere queris.
Σελίδα 11 - ... quelque vœring anglais. En suédois, les deux mots auraient un sens à peu près égal au latin : HIC MEMORIA en prenant memoria dans le sens de souvenir vénérable. Malheureusement, avant la quatrième croisade et même longtemps après, l'usage de l'onciale était inconnu dans le Nord Scandinave ', et l'on se servait exclusivement de caractères runiques pour les inscriptions, surtout quand le texte de celles-ci était rédigé en langue vulgaire, et qu'elles étaient gravées sur des objets...
Σελίδα 9 - Actus visit. 1656, ibid., p. 29. qu'en 1676, époque où il fut dépouillé de sa relique et placé au trésor de la cathédrale, tandis que le fragment fut transporté dans un autre reliquaire beaucoup plus riche, fabriqué à l'aide de différents legs pieux, et qui existe encore aujourd'hui1. Ce second reliquaire ne fut ouvert qu'en 1 748 2 et en 18543. Lors de cette dernière visite, on s'aperçut que le bois même de la Vraie Croix portait une inscription très fruste qui avait échappé à...

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