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APPENDICES.

APPENDIX I.—To B. I. CH. II. § 3.

Quotation on Population from Pinto.

[IT has been thought proper to adduce fully the following passage, alluded to by Mr. Stewart in p. 203; and a reference to this Appendix ought to have been there subjoined.-Ed.

"Pour faire sentir qu'il y a un maximum et dans la population et dans l'agriculture, je prie le lecteur de promener son imagination sur les observations suivantes. Supposons d'abord toute l'Europe aussi peuplée qu'elle est susceptible de l'être; elle contiendra par estimation quatre ou cinq fois autant d'habitans qu'il y en a actuellement d'établis. Dans ce cas là, il faudroit de toute nécessité que tout son sol fût exactement cultivé pour nourrir tant de monde. Nous voulons encore accorder, que par une législation et par une administration supérieures, tous les gradins des classes fussent bien distribués, en un mot qu'il y eût une proportion, et une harmonie exacte dans toutes les parties des divers Etats et Gouvernemens. "L'Europe parvenue à ce point de population et de culture, qu'en arriveroit-il ? Arrêteroit-on le progrès ultérieur de la population? Comment l'arrêteroit-on ? On seroit forcé d'envoyer des Colonies en Amérique et ailleurs. Mais cette ressource ne suffiroit pas; il est à craindre qu'on ne fût contraint de susciter de cruelles et funestes guerres en attendant la peste et la famine. Ce dernier fleau ne tarderoit pas à faire des ravages; il seroit amené naturellement par cette grande et universelle population qu'on suppose établie. Les fruits annuels de la terre seroient sans contredit annuellement consumés par les habitans respectifs de chaque Pays. Or il est certain que, selon le cours de la Nature, les récoltes manquent dans tous les pays après un certain nombre d'années. Toutes les contrées seroient donc forcément réduites tour à tour à mourir de faim; chaque pays, ayant besoin de ses propres productions pour nourrir ses propres habitans, ne pourroit pas pourvoir ses voisins. Poussons plus loin nos observations.

"Il y a des Naturalistes qui prétendent que notre globe terrestre n'a qu'une croûte végétale, qui s'épuise par la culture, et devient en fin aride et stérile. On prétend que les déserts de l'Arabie ont autrefois été des contrées fertiles, et les premières habitations du genre humain.

"Sans approfondir cette question, tout le monde sait que la terre rajeunit par le

repos; il lui est souvent nécessaire pour conserver sa fécondité. Personne n'ignore l'impatiente végétation dont une terre neuve se presse de récompenser les premiers soins du laboureur. Il faut donc des alternatives de repos et de culture; il faut des vivres de réserve, des terres incultes, des pays inhabités, pour l'ordre, l'harmonie et la conservation du tout. Il paroît probable qu'il n'entre point dans le dessein de la Providence, que le globe que nous habitons soit partout également cultivé et peuplé. Cet état momentaire de perfection d'opulence, s'il pouvoit exister, ameneroit donc les plus grands malheurs. Nous ne connoissons pas le souverain bien; les imperfections apparentes conspirent souvent à la conservation du tout. Nous ne voyons qu'une partie du tableau; de faux jours nous éblouissent; la perfection n'est pas l'apanage d'une seule partie, mais le résultat du tout.

"La population excessive a toujours enfanté la guerre, qui, en se tournant contre sa cause, la diminue et la détruit.

Multiplier les hommes, dit M. de Mirabeau, [the elder,] sans multiplier les subsistances, c'est les vouer au supplice de la faim. Ce phénomène est rare, et ne peut arriver que par un vice d'administration et de police; mais, d'un autre côté, multiplier les subsistances sans multiplier les consommateurs, c'est une chimère déstructive, et qui ne peut jamais exister au delà d'une année. Les bornes physiques de la population d'un pays ne sont pas invinciblement assujetties aux productions de son territoire, quand le commerce et la navigation, secondés du crédit, de la circulation, et des biens fictifs, sont en bon état: témoin la Hollande. C'est plutôt la culture qui est invinciblement assujettie à la consommation intérieure, ou à l'exportation précaire Nationale. Quand la population excède les richesses, le vice est inhérent au corps de l'Etat. C'est que toute la machine politique est détraquée. Il faut pour-lors porter ses regards partout, et remédier à tout à la fois. Il faut pour-lors, comme Mylord Bolingbroke dit à un autre sujet, imiter les grandes opérations de la nature, et non celles de l'art, toujours lentes, foibles et imparfaites. Nous ne devons pas procéder comme fait un statuaire en formant une statue, dont il travaille tantôt la tête, tantôt une autre partie; mais nous devons nous conduire comme la nature agit en formant un animal, ou toute autre de ses productions; Rudimenta partium omnium simul parit et producit; elle jette à la fois le plan de chaque être et les principes de toutes ses parties. Tous les végétaux et les animaux croissent en volume, et augmentent en forces; mais ils sont les mêmes dès le commencement. Il faut une puissance coërcive, qui contienne les ordres de l'Etat, comme la clef d'une voute contient le corps du bâtiment. Dans un grand Royaume, l'agriculture, le commerce, les manufactures, la circulation, le crédit public, la police intérieure, la finance, l'état de guerre, les colonies, la navigation, la marine, le luxe modéré, tout doit marcher dans une proportion réciproque, pour conserver l'harmonie de l'Etat, le bon ordre et la prospérité d'une Nation.

"L'étendue des frontières ne fait pas seule la puissance d'un Etat; mais c'est un grand avantage, qui comporte un plus grand nombre de sujets qui peuvent trouver leur subsistance. Le grand nombre seul avec une subsistance physique, n'est pas encore le tout; il faut que l'aisance s'y trouve; et cette aisance, dans le grand nombre, exige plusieurs classes, et ne sauroit être confinée aux seuls travaux de l'agriculture. Si la population en France étoit à son comble, le débouché extérieur, ou l'exportation des grains, seroit presque inutile. Elle doit être regardée comme un supplément ou comme un remède au manque de population pour l'article

de la culture, et comme un véhicule de commerce pour soutenir l'agriculture, et favoriser la population. Mais ce n'est pas l'accroissement de la population, qui est le vrai secret de l'Administration; c'est l'harmonie de toutes les parties, et l'équilibre de toutes les classes."*]

APPENDIX II.-To B. II. CH. II.

Notes on the [Parliamentary] Bullion Report.

(Sent by Mr. Stewart to Lord Lauderdale, in February, March, and April, 1811.)

NOTE I.

(Feb. 26,) Bullion Report, p. 7.- "The same rise of the market price of gold above its mint price will take place, if the local currency of this particular country, being no longer convertible into gold, should at any time be issued to excess. That excess cannot be exported to other countries, and not being convertible into specie, it is not necessarily returned upon those who issued it; it remains in the channel of circulation, and is gradually absorbed by increasing the prices of all commodities. An increase in the quantity of the local currency of a particular country, will raise prices in that country, exactly in the same manner as an increase in the general supply of precious metals raises prices all over the world."

This reasoning is qualified and restricted in another part of the Report, by some just observations upon the effects of a quick or slow circulation, in augmenting or diminishing the powers of money as a medium of exchange, (see page 26;) but very little use is made, in the general argument, of these important and indeed essential limitations; and they seem to have been still less attended to in some of the best pamphlets which have lately appeared on the same subject. "If the currency of a country," says Mr. Blake, "is increased, while the commodities to be circulated by it remain the same, the currency will be diminished in value with respect to the commodities, and it will require a larger proportion of the former to purchase a given quantity of the latter; or, in other words, prices will rise. If we were in the habit of considering money as purchased by commodities, instead of commodities being purchased by money, the diminution in the value of money from its abundance would be immediately apparent."—" Mr. Thornton admits, in the most explicit manner, that if the quantity of circulating medium is permanently augmented, without a corresponding augmentation of internal trade, a rise will invariably take place in the price of exchangeable articles. Indeed, this is a principle upon which all the writers on Commerce, both practical and speculative, are agreed; they have thought it so undeniable as to require no particular illustration, and have rather assumed it as an obvious truth than as a proposition that depended on inference. Upon this idea is founded Mr. Hume's well-known argument against Banks, and it is equally implied in Dr. Smith's confutation of that objection; it forms the foundation of those presumptions from which Mr. Boyd has * [PINTO, Traité de la Circulation et du Crédit, Amst. 1771. Partio iv. p. 221, seq.]

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